46-3_Krysna

RHOPALOCERA PAPILIONOIDEA
LYCAENIDAE

Sous-famille Polyommatinae
Genre
Zizeeria


33 Zizeeria knysna
L’Azurè de la Surelle.

 
Origine et répartition

Tropical.
Sud de la Péninsule ibérique, Canaries, Afrique, Asie Tropicale, Australie.

Type

Lycaena knysna Trimen, 1862 ; LT : Le Cap et Baie de Plettenberg (Afrique Australe).

Taxon au Maroc

Zizeeria knysna knysna (Trimen, 1862) ; LT : Afrique du Sud.

Distribution au Maroc

Pratiquement tout le pays, y compris le domaine saharien dans les oasis et les zones culturales temporaires. Présence très diluée à l’intérieur des reliefs. SE rencontre généralement de 100 jusqu’à 1800 m.

Cartographie nationale (2003)

Nombre de mailles : 52.

Carte-knysna-2005


Plantes-hôtes et sources nectarifères

Medicago sativa, M. tribuloides, Melilotus messanensis, Acanthyllis sp., (Fabaceae), Polygonum equisetiforme (Polygonaceae), Armeria delicatula (Plumbaginaceae), Tribulus terrestris (Zygophyllaceae), etc.
Assez généraliste, l’imago butine toutes sortes de Légumineuses naines et des Lamiacées, notamment les Menthes.

Types d’habitats, conservation et attributions bioindicatives

Presque partout jusque dans le Sahara. Cultures, notamment celles irriguées, jachères, jardins, oasis, parcs des villes, parfois même en orée des terrains de golf peu traités, pelouses des bermes des routes et des chemins, vallons côtiers. Se complaît dans la niche de végétation rase et drue des rives de canaux d’irrigations et aux abords de la végétation sporadiquement inondée. Nombreuses observations dans le moyen Drâa, la Hamada de Tindouf, l’Adrar et jusqu’au domaine nettement soudanien entourant le Tagant, là où les crues aléatoires autorisent sur les maaders et les grarats l’établissement de cultures temporaires.
Zizeeria knysna est un précieux auxiliaire pour un contrôle d’impact des engrais et biocides intervenant dans les cultures. Par sa disparition, il atteste des doses excessives.

Phénologie

Trivoltin : février-avril, mai-juin puis septembre-octobre, la génération d’automne étant toujours la plus abondante, notamment dans les habitats littoraux où elle bénéficie de la « pluie ascensionnelle » (rosée), notamment active lors du refroidissement de fin d’été.

Identité éco-éthologique

Sténoèce, rudéral, mésohygrophile, ripicole de fortune, myrmécophile, opportuniste.

Etat de connaissance et statut conservatoire

Faible. Comme pour Lampides boeticus ou Leptotes pirithous, le déficit cartographique provient du manque d’intérêt pour une espèce rudérale, qui plus est fort discrète. Ce Lycène est certainement mieux représenté dans les oasis du Sud que l’actuelle cartographie ne le fait pressentir.

Peu menacé.